Les effets incroyables du sacrifice

Menu principal

Événements & Classes



Devenir membre

Trouvez plus de sagesse et d'outils pour vous élever vous-même et pour améliorer votre vie et celle de vos proches. Des articles/vidéos hebdomadaires aux cours, en passant par les événements diffusés en direct et ceux en présentiel dans les Centres, il existe un plan d'adhésion pour tout le monde. Gérez votre adhésion ici.

Voir les différents plans d'adhésion
Adhésion recommandée:
Onehouse Community
  • Les avantages incluent:
  • Participez à des webinaires interactifs chaque semaine
  • Visionner des cours complets à la demande
  • Profitez de réductions sur les événements, les services de guidance et les produits*
  • Et bien plus encore…
  • Rejoignez-nous dès aujourd'hui
  • *Aux endroits participants. Des restrictions s'appliquent.
Menu principal

Être guidé


Explorez davantage la sagesse de la Kabbale avec des conseils personnalisés et des lectures de cartes.
Rendez-vous gratuit avec un professeur

Nos instructeurs dévoués sont là pour vous aider à avancer dans votre cheminement spirituel.

Demandez le vôtre
Lecture du thème astral kabbaliste

Apprendre à connaître notre âme au travers de la carte astrologique qui nous correspond nous aide à donner plus de sens à notre vie et une meilleure compréhension des expériences auxquelles nous sommes confrontées, des personnes qui nous entourent, du travail que nous faisons au quotidien et de tous les détours auxquels nous sommes confrontés sur notre route.

Sollicitez une lecture de votre thème astral
Guidance personnelle_ Les services du Centre de la Kabbale

Séances individuelles avec un professeur pour approfondir un domaine qui vous intéresse ou pour vous soutenir là où vous en avez le plus besoin. Les réunions se concentrent sur votre Tikkun personnel et sur une étude approfondie des textes du Zohar.

Réserver une session

Les effets incroyables du sacrifice

Monica Berg
décembre 4, 2023
Aimer 3 Commentaires 1 Partager

Ici à New York, le Musée américain de la nature et des sciences a récemment présenté une exposition intitulée « Éteints et en voie de disparition ». Dans cette exposition, 40 photographies prises par Levon Biss montrent des insectes rares en ultra haute résolution exposés sur un fond noir mat. L’espace derrière chaque photo (le fond sombre et le vaste espace mural des salles) met en valeur des détails tels que le gracieux pétoncle des ailes d’un papillon, les minuscules poils sur l’abdomen d’un frelon ou les reflets métalliques de la carapace d’un coléoptère. En effet, dans cette exposition, comme dans la vie, éliminer le bruit de fond permet d'amplifier l’essentiel.

Le dessinateur Scott McCloud a créé un modèle complet illustrant cette philosophie. Pour lui, « l’amplification par la simplification » signifie dépouiller une image à l’essentiel pour en amplifier le sens. De nombreuses pratiques zen suivent également cette pensée, parmi lesquelles l'Ikebana traditionnel, qui est l'art japonais de la composition florale. En Ikebana, même une seule branche sans feuilles a une grande valeur artistique et mérite l’attention. Plutôt que de remplir un vase de fleurs, cette tradition met l’accent sur la structure et la beauté grâce au minimalisme.

Alors, comment pouvons-nous bénéficier de cette idée d’amplification par la simplification dans nos propres vies ?

D’un point de vue kabbalistique, trop de désordre – physique et mental – est une forme de chaos. Dans son livre Taming Chaos (Apprivoiser le chaos), le Rav Berg explique que le chaos peut nous faire trébucher en bloquant la Lumière du Créateur et en nous empêchant de voir clairement nos vies. Il écrit : « Nous avons été programmés pour croire que nos affaires sont trop complexes pour être résolues par des solutions simples et faciles ; nous sommes prédisposés à ne pas croire à la simplicité. Que ce doute soit banni à présent.”

Nous pouvons tous convenir que nous vivons une époque de grand chaos. Le « bruit » de la vie moderne est particulièrement fort à notre époque, peut-être plus qu’à tout autre moment de l’histoire, en raison des médias sociaux et des informations qui tournent en boucle 24 heures sur 24. Alors oui, il est important de rester informé et de prêter attention au monde qui nous entoure, mais seulement jusqu’à un certain point. Il nous faut absolument faire taire le bruit pour savoir comment servir au mieux, car avec tant de choses qui captent notre attention à tout moment, nous pouvons passer à côté de notre propre voix intérieure. En simplifiant, nous lui apportons de la clarté.

Cette idée de simplification et de clarification m’est apparue récemment alors que j’écoutais une interview de Malcolm Gladwell sur le podcast de Dan Harris 10% Happier (Les 10% les plus heureux). Le sujet de l’épisode n'était pas de simplifier nos vies ou d’apprendre à mettre de l’ordre, mais plutôt la gentillesse et le sacrifice véritable. Il y parlait des deux, mais c'est cette étude qu'il a partagée qui m'a le plus profondément touchée : l'expérience de privation de nourriture du Minnesota (Minnesota Starvation Experiment), qui porte très bien son nom. Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses personnes souffraient de famine dans les régions déchirées par la guerre, et les médecins se demandaient comment ils allaient pouvoir aider ces gens à retrouver la santé à l'issue de la guerre. Ils ne savaient pas du tout comment rétablir convenablement la santé d’une personne souffrant de malnutrition extrême.

C'est là qu'intervient un groupe d'hommes très religieux qui refusaient de faire la guerre en raison de leur foi. Ils étaient résolument opposés à la violence mais ils trouvèrent le moyen de se rendre utiles en choisissant de participer à cette étude. Ils acceptèrent tous d’être affamés pendant plusieurs mois, puis réhabilités, afin que leurs corps puissent être étudiés et que les chercheurs en médecine puissent découvrir comment sauver la vie de milliers de personnes affamées. Le corps de ces hommes, ainsi que leur santé mentale, furent soumis à de rudes épreuves. Bien que l'étude elle-même ait été couronnée de succès, ces hommes ont dû faire face à des troubles physiques et émotionnels jusqu'à la fin de leur vie. Ils ont énormément souffert - d'insomnies, de problèmes digestifs, de problèmes osseux, de dépression, d'anxiété, de stress post-traumatique, de pensées suicidaires - et, à l'issue de l'étude, l'université a même dû les aider à trouver du travail, car non seulement étaient-ils trop faibles pour effectuer le moindre travail physique, mais leur ambition et leur désir de continuer étaient quasiment inexistants.

Soixante ans après cette expérience, 18 des 40 participants d’origine étaient encore en vie et ils ont accepté d'être interviewés. Ils parlèrent longuement de leur expérience et nombre de leurs souvenirs étaient encore très vifs. Chacun d'entre eux a fait part de ses propres combats pendant et après l'expérience, se souvenant de choses telles qu’une obsession folle pour la nourriture, qui a consumé leur vie. Ils ont décrit des effets physiques tels que l'anémie, l'œdème, les os saillants et les problèmes de peau, et ils se rappelaient avoir marché chaque jour aux côtés du compagnon qui leur avait été attribué (un système de compagnonnage avait été mis en place pour les aider à ne pas rompre le régime dès qu'ils quittaient le campus de l'université).

Une étude comme celle-ci ne pourrait jamais être envisagée aujourd’hui : elle enfreint trop de directives éthiques actuellement en vigueur.

Et qui accepterait un tel niveau de sacrifice ? À l'instar de Gladwell dans cet épisode, je me suis également demandée à quel moment nous sommes devenus si mal à l'aise avec la notion de sacrifice.

Vous vous demandez peut-être ce que cela a à voir avec la simplification. Et bien la réponse se trouve au sein de ce groupe de 40 hommes. Leur foi les empêchait de participer à l'effort de guerre en tant que soldats, mais ils voulaient apporter leur contribution, et l'étude leur a donné un moyen de se rendre utiles sans enfreindre leurs croyances. En dépit de leur immense souffrance et des difficultés rencontrées, chacun de ces hommes était fier de sa contribution. En fait, ils ont tous exprimé l’idée que leurs horizons moraux s’étaient élargis à tel point qu’ils considéraient de tout cœur qu'il s'agissait de l'une des plus belles expériences de leur vie.

Ils ont tous déclaré qu’ils recommenceraient sans hésiter.

Lorsque nous éliminons le bruit, les réponses sont claires. De vastes populations étaient dans le plus grand dénuement et ces hommes voulaient contribuer à répondre à leurs besoins. C'est simple.

Le mot "sacrifice" peut susciter une foule d'associations péjoratives. Pourtant, il est défini comme "un acte consistant à renoncer à quelque chose de précieux au profit de quelque chose d'autre considéré comme plus important ou plus digne". Nous ne sommes pas censés faire de grands sacrifices tous les jours, surtout à ce point au détriment de notre bien-être, mais cette notion d’abandon d'une chose à laquelle nous tenons pour le plus grand bien est  le fondement de la générosité et de la gentillesse. De petits actes de sacrifice au nom de la bonté peuvent avoir un impact tout aussi important, et nous en sommes tous capables.

Où se trouve le bruit de fond dans nos vies ?
À quel endroit le chaos doit-il être maîtrisé ?
Comment se débarrasser du désordre ?

La réponse pourrait se trouver dans votre prochain acte de pure bonté. Lorsque nous cherchons à rendre service, tout devient plus simple.


Commentaires 1