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Sommes-nous tous un peu dépendants?

Monica Berg
novembre 7, 2022
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Se réveiller. Consulter son téléphone. Lire (encore) un article de presse triste/dérangeant/déstabilisant. Et puis s'attendre à passer une bonne journée... OU PAS !

J'ai beaucoup écrit sur l'importance de commencer la journée du "bon pied", comme on dit. Ce que nous faisons le matin nous prépare mentalement, physiquement et spirituellement pour le reste de la journée. Donc, si nous démarrons sur nos écrans, nous sommes encore plus susceptibles de continuer à le faire, parfois à l'exclusion de tout le reste et de tous ceux qui nous entourent. Nous pouvons nous retrouver obsédés par les derniers potins, ou par ce qui se passe "ailleurs" sur les réseaux sociaux... et lorsque nous levons finalement les yeux de nos écrans, nous cherchons trop souvent à nous satisfaire d'autres formes d'excès.

Nous pouvons claquer des doigts et obtenir à peu près n'importe quoi (pensez à Amazon : commandez aujourd'hui, recevez aujourd'hui !). Nous avons un choix infini de nourriture et de boissons (Qu'est-ce que ce sera ? Votre habituel café au lait à la vanille ? Ou préférez-vous notre nouvel Americano citrouille-épice-bonbon-pomme ?). Et, peu importe ce que nous avons, nous semblons toujours en vouloir plus.

En réalité, nous sommes tous un peu (ou beaucoup) accros. Mais pourquoi ?

La réponse peut être nuancée, mais elle est au moins en partie liée à la dopamine. La dopamine est une substance chimique présente dans le cerveau qui nous fait nous sentir bien. Et chaque fois que nous nous sentons récompensés - par une nouvelle information, un divertissement ou n'importe quel encouragement positif - notre cerveau en libère davantage. Qu'il s'agisse d'un e-mail rapide ou d'un coup d'œil sur Insta (ils répondent ! ils m'aiment !), d'une vidéo YouTube amusante ou d'un autre flux enivrant, nous le recherchons. Nous en redemandons. Et quand nous le voulons, nous le voulons MAINTENANT. Mais la dopamine a un côté plus sombre lorsque nous en venons à en être dépendants en permanence.

Le Dr Anna Lembke, auteur de Dopamine Nation, note que "l'une des découvertes [récentes] les plus importantes en neurosciences.... est que le plaisir et la douleur sont co-localisés." En d'autres termes, les deux s'efforcent constamment de maintenir un point central, ou l'équilibre (techniquement connu sous le nom d'homéostasie). Ainsi, lorsque nous penchons trop dans une direction, notre cerveau tente de compenser en nous envoyant vers un état ou une émotion équivalente mais opposée.

Pensez à ce qui se passe lorsque les humains s'attendent de plus en plus à un flux constant de plaisir instantané. (Autre exemple : rien que sur Netflix, il y a actuellement plus de 17 000 titres. C'est un distributeur de dopamine qui ne se tarit jamais). Et si l'équilibre est l'objectif de notre cerveau au milieu de tout ce plaisir, il n'est pas étonnant que la dépression et l'anxiété aient atteint les niveaux les plus élevés de l'histoire - environ 25 % chez les jeunes depuis 2016. Et l'intrigue se corse si l'on considère à quel point cet équilibre peut être insaisissable.

Parce que les addictions fonctionnent de telle manière que, plus nous les alimentons, plus nous avons besoin d'augmenter la dose juste pour nous sentir normaux. On commence à dépendre de ces "j'aime", de ces vidéos drôles, de ces e-mails ou de ces commandes en ligne pour se sentir bien à chaque fois qu'on fait la queue à l'épicerie, qu'on est assis dans le métro ou même qu'on s'arrête à un feu rouge.

Alors comment détourner le regard ? Comment rétablir notre sens de l'équilibre et redonner la vedette au moment présent... à ce sentiment de bien-être et de connexion qui ne dépend pas de la prochaine "dose" ? L'une des thérapies du Dr Lembke est ce qu'elle appelle un "jeûne dopaminergique", ce qui, pour ses patients, signifie aucun écran pendant un mois ! Cette pratique a permis de réduire l'anxiété et la dépression chez les participants. Si un tel abandon peut sembler trop décourageant pour certains d'entre nous, nous pouvons tous gagner à repenser notre relation avec la technologie et cet état d'esprit de la gratification instantanée.

L'écrivain Stephen Altrogge nous encourage à examiner nos comportements par défaut. Même de petits changements dans notre "statu quo" personnel peuvent faire la différence. Selon Stephen Altrogge, 84 % des gens gardent leur boîte aux lettres électronique ouverte toute la journée. En d'autres termes, beaucoup d'entre nous vivent dans un état de disponibilité perpétuelle pour toute personne figurant dans sa liste de contacts. Au contraire, il suggère de définir des moments où nous sommes tout simplement indisponibles. Il recommande de reléguer le temps passé devant l'écran à de courtes périodes : de vérifier les courriels et les réseaux sociaux, de répondre aux messages opportuns, puis de poser… le téléphone (ou l'ordinateur). Prévoyez des moments en tête-à-tête avec quelqu'un, faites une promenade et imprégnez-vous de votre environnement. Plus nous nous exercerons à réinitialiser nos comportements par défaut les moins productifs, plus nous retrouverons cet équilibre.

Vous vous souvenez de l'histoire biblique de la bataille entre le roi David et le géant Goliath ? Le Zohar dit que ce qui a permis à David de gagner n'était pas sa puissance physique, mais plutôt le courage dont il a fait preuve pour affronter et vaincre les ténèbres qui étaient en lui. Nous pouvons tous vaincre nos addictions, petites ou grandes. Bien sûr, je ne néglige pas les dépendances graves et nocives qui nécessitent une attention médicale et j'encourage toujours le recours à une aide professionnelle si nécessaire.

Mais n'oubliez pas que nous sommes tous comme une plaque d'argile. Nous avons le pouvoir de nous sculpter de la manière que nous choisissons. Nous pouvons décider de nous connecter davantage et d'être plus présents. Nous pouvons choisir de révéler davantage notre lumière, ou de nous cacher dans celle des autres. Et nous pouvons regarder les films des autres... ou lever les yeux, regarder autour de nous, et jouer le rôle principal dans le nôtre !


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