En fait, le ciel ne va pas nous tomber sur la tête.

Menu principal

Événements & Classes



Devenir membre

Trouvez plus de sagesse et d'outils pour vous élever vous-même et pour améliorer votre vie et celle de vos proches. Des articles/vidéos hebdomadaires aux cours, en passant par les événements diffusés en direct et ceux en présentiel dans les Centres, il existe un plan d'adhésion pour tout le monde. Gérez votre adhésion ici.

Voir les différents plans d'adhésion
Adhésion recommandée:
Onehouse Community
  • Les avantages incluent:
  • Participez à des webinaires interactifs chaque semaine
  • Visionner des cours complets à la demande
  • Profitez de réductions sur les événements, les services de guidance et les produits*
  • Et bien plus encore…
  • Rejoignez-nous dès aujourd'hui
  • *Aux endroits participants. Des restrictions s'appliquent.
Menu principal

Être guidé


Explorez davantage la sagesse de la Kabbale avec des conseils personnalisés et des lectures de cartes.
Rendez-vous gratuit avec un professeur

Nos instructeurs dévoués sont là pour vous aider à avancer dans votre cheminement spirituel.

Demandez le vôtre
Lecture du thème astral kabbaliste

Apprendre à connaître notre âme au travers de la carte astrologique qui nous correspond nous aide à donner plus de sens à notre vie et une meilleure compréhension des expériences auxquelles nous sommes confrontées, des personnes qui nous entourent, du travail que nous faisons au quotidien et de tous les détours auxquels nous sommes confrontés sur notre route.

Sollicitez une lecture de votre thème astral
Guidance personnelle_ Les services du Centre de la Kabbale

Séances individuelles avec un professeur pour approfondir un domaine qui vous intéresse ou pour vous soutenir là où vous en avez le plus besoin. Les réunions se concentrent sur votre Tikkun personnel et sur une étude approfondie des textes du Zohar.

Réserver une session

En fait, le ciel ne va pas nous tomber sur la tête.

Monica Berg
janvier 17, 2022
Aimer Commentaires Partager

Dans le film culte Le Magicien d’Oz, l’aventure de Dorothy semble parfois plus familière que fantastique. Nous aussi, nous suivons chacun notre propre route pavée de briques jaunes, rencontrant toutes sortes de gens sur le chemin : ceux qui cherchent le cœur, l’esprit ou le courage, ceux qui veulent contrecarrer nos rêves, ceux qui nous encouragent, et ceux qui nous ont toujours connus. Ce que nous partageons tous, c’est une aspiration commune à un sentiment de sécurité et d’appartenance, notre propre Maison symbolique.

Après ma récente opération, je travaillais depuis ma maison littérale et j’ai constaté que le bruit de fond de la télévision projetait beaucoup d’émotions dans mon espace. Comme c’était juste avant les Fêtes, les publicités diffusées à ce moment-là me rappelaient que les jours d’expédition étaient comptés, qu’il y avait une pénurie de dinde et que si j’en voulais une, je devais me dépêcher de l’acheter… Et puis il y avait les nouvelles elles-mêmes, avec cette tendance à nous alarmer ou ces avertissements terrifiants. Ce flot incessant donnait l'impression que la famine, la pénurie et le danger étaient à nos portes. Au début, je n’étais que subtilement consciente de tous ces messages, mais lorsque j’y ai prêté plus d’attention, j’ai presque eu à rire de la multitude de peurs que ma télévision (ou plutôt les personnes qui y apparaissaient) me demandait d’accepter et d’embrasser.

Vous vous souvenez de la fable pour enfants “Chicken Little” ? Vous savez, le stupide volatile qui, après avoir reçu un gland sur la tête, est convaincu que le ciel est en train de lui tomber sur la tête ? Combien de fois avons-nous, nous aussi, “paniqué” face à une catastrophe présumée, pour finalement découvrir qu’elle n’était pas aussi terrible que nous l’avions d’abord pensé ?

Le plus souvent, la plupart de nos “catastrophes” imminentes sont loin d’être aussi calamiteuses que nous l’avions imaginé. Une de mes amies dit toujours que rien dans sa vie ne s’est avéré être aussi terrifiant en réalité que dans son imagination, à l'exception du saut en parachute (je n’ai jamais fait de saut en parachute, mais voir des vidéos des expériences de mon amie m’a suffi pour déplacer cette envie tout en bas de ma liste !). Il nous est tous arrivé, à un moment ou à un autre, de redouter un événement imminent, qu’il s’agisse d’une opération chirurgicale, d’un examen de mathématiques, d’un traitement dentaire ou d’une simple confrontation. Nous avons tendance à confondre les éventuels résultats négatifs et la douleur que nous pensons devoir éprouver. Mais en général, ce n’est pas aussi grave que nous l’avions imaginé, n’est-ce pas?

La plupart de nos terreurs ne sont que des glands tombés du ciel autour desquels nous avons écrit une intrigue de film d’horreur. Dans leur étude intitulée The Power of Bad, John Tierney et Roy Baumeister explorent le phénomène du biais de négativité, ou comme ils l’appellent, l’effet de négativité. Leurs recherches montrent la myriade de façons dont notre cerveau - sans parler des médias et de la société, se concentre sur le mauvais et néglige le bon. Comme ils le soulignent, nous, les humains, sommes câblés pour être « anéantis par un mot de critique, mais insensibles à une pluie d’éloges. Nous voyons le visage hostile dans la foule et nous manquons tous les sourires amicaux. » Et naturellement, nous faisons de même pour les histoires que nous nous racontons, transformant les coquelicots en poison et les petits problèmes en drames exagérés.

Il y a du danger à passer en mode panique. Et il est de notre responsabilité de ne pas entraîner les autres avec nous. Le Petit Pouletcourut tout droit vers ses amis et les entraîna dans la terreur d’un désastre imminent. Les autres animaux en furent si troublés qu’ils acceptèrent bêtement l’offre “généreuse” du Renard de les abriter sans savoir qu’il avait prévu de tous les manger pour le dîner ! De même, nous avons tendance à tirer la sonnette d’alarme à qui veut bien l’entendre, que nos craintes ou nos plaintes soient justifiées ou non. Nos motivations peuvent être bien intentionnées : nous voulons avertir les autres afin de les mettre en sécurité, ou peut-être cherchons-nous leur réconfort pour calmer notre anxiété. Mais avant de bouleverser tout le monde, il nous incombe de faire preuve de discernement et de nous assurer que la menace est réelle.

La science nous enseigne que nous sommes profondément impactés par ceux qui nous entourent. Qu’il s’agisse de quelqu'un qui nous berce, nous acclame ou nous fait subir une surcharge de stress, les recherches ont montré que ce que les psychologues appellent la “contagion émotionnelle” se produit au sein de groupes de presque toutes les tailles. Comme l’explique le Dr Sigal Barsade, les gens sont des “inducteurs d’humeur ambulants” qui s’influencent mutuellement en permanence.

Le maintien d’une conscience constante face à l’influence extérieure nécessite une vigilance permanente. Lorsque nous nous soumettons sciemment (ou pas) à un flot constant de nouvelles déprimantes, ou que nous consommons de grandes quantités de contenu perturbant via les réseaux sociaux, les jeux vidéo ou les séries violentes sur Netflix, nous sommes influencés par ces messages.

La bonne nouvelle, c’est que nous avons toujours le choix.

Nous ne serons jamais en mesure de contrôler tous les défis qui se présentent à nous ou les multitudes d’influences qui nous entourent en permanence, mais nous pouvons choisir comment nous nous sentons et comment nous réagissons face à eux. Dans mon livre Fear Is Not an Option, je partage quelques outils pratiques pour nous aider à faire face à tous ces glands qui nous donnent l’impression que le ciel va nous tomber sur la tête.

Pour commencer, je vous encourage à être objectif et à voir si vous pouvez identifier les domaines de votre vie où vous avez tendance à dramatiser. C’est un phénomène courant et il n’y a pas lieu de s'en vouloir. L’histoire de Chicken Littleest en fait une parabole sur les dangers du catastrophisme, qui consiste à transformer le moindre petit gland en la conviction que le ciel est en train de nous tomber sur la tête et que le monde tel que nous le connaissons ne sera plus jamais le même.

À un moment ou à un autre, nous avons tous la propension à envisager l’issue la plus extrême sans que rien ou presque ne permette d'affirmer qu'elle est possible, et encore moins probable. Une pensée catastrophiste pourrait ressembler à ceci : « Si je vais voir mon responsable et lui explique que je ne suis pas en mesure d'accepter un autre projet, il va me licencier et je serai ruiné. » Les pensées catastrophistes n’ont généralement aucune preuve pour les étayer. En fait, dans bien des cas, toutes les preuves indiquent le contraire.

Nous nous devons d’examiner objectivement la réalité de notre situation, voire de réfléchir aux résultats possibles, sans pour autant sauter immédiatement sur le pire des scénarios. Nous n’avons pas accès à nos meilleures compétences en matière de résolution de problèmes lorsque nous sommes dans un état de peur ou de panique, et les conséquences du stress sur notre corps physique sont profondes, surtout à long terme. De même, nous avons la responsabilité vis-à-vis de tous ceux qui nous entourent, de ne pas être une source d'anxiété, de panique, ou de peur.

Rappelons-nous que le sanctuaire que nous recherchons est en nous depuis toujours. Tout comme ses souliers rouges le permettent à Dorothy dans Le Magicien d’Oz, nous avons toujours le pouvoir de nous rappeler à notre propre centre, à notre vérité, notre véritable demeure. Et à partir de là, nous pouvons réagir en donnant le meilleur de nous-mêmes. Après tout, « On n'est jamais aussi bien que chez soi ».


Commentaires